FEMME Y ES-TU ?

Artsénat, avec 45 artistes  

 

Magdalena Abakanowicz, Fernando Arrabal, Pascal Aubier, Dominique Bailly, Nicole Barth, Ben, Xavier Boggio, Christine Boileau, Martine Boileau, Florence Bost, Hans Bouman, Jacques Brissot, Youn-Mi Byun, Axel Cassel, Jean-Paul Chambas, Fabian Cerredo, Clark et Pougnaud, James Coignard, Coskun, Gaël Davrinche, Eugène Dodeigne, Laurence Drocourt, Daniel Estrade, Ipoustéguy, Christine Jean, Mimmo Jodice, Nicolas Kennett, Sébatien Kitô, Richard Laillier, Tieri Lancereau-Monthubert, *LLND, Sylvie de Meurville, Arthur Mille, Gabriela Morawetz, Alice Morlon, Noël Pasquier, Malgorzata Paszko, Gérald Pestmal, Michel Rico, Robert Sobocinski, Franck Sorbier, Jacques Villeglé, Teresa Tyszkiewicz, Wela                                                                                                     
Orangerie du Sénat, Paris, 19 mai au 17 juin 2017,
Jardin du Luxembourg, Paris, 19 mai au 23 septembre 2007, ©ldist  

 

 

 

 

Avec son titre emprunté au monde de l'enfance et à une célèbre comptine,

Femme y es-tu ? invite le spectateur à chercher la femme dans l'imaginaire de la culture occidentale.

 

Les quarante-cinq artistes invités évoquent les diverses représentations de l'identité féminine : déesse, reine, femme du peuple ou prostituée.

Pourtant la forêt, la mer, la louve, le logis, le corps exprimés par les langages de l'art bousculent nos références et, comme par magie, une présence entraîne le spectateur dans une rêverie où la femme n'est justement pas celle que l'on croit, ni là où on l'attend.

 

Un parcours original conçu en trois parties conduit le visiteur de l'espace d'exposition de l'Orangerie du Sénat aux groupes de sculptures dans le jardin du Luxembourg, nous entraînant jusqu'aux statues des Reines de France et à la fontaine Médicis métamorphosées...

 

Plasticiens, sculpteurs, peintres et un créateur de haute couture ont transfiguré de manière éphémère dix statues néoclassiques figées, ravivant nos souvenirs et frappant notre imaginaire.

 

La femme rêvée se cristallise dans l'univers onirique de chacun des artistes réunis ici, et si l'émotion et la vibration ressenties devant les oeuvres dédiées à la femme ont gagné à leur tour le visiteur, épaississant le mystère de cette dernière et laissant augurer de son devenir dans la société comme dans l'art, elle aura pour moi atteint son but.

 

Laurence d'Ist